Mes pensées ardentes
(attention, ce poème peut heurter la sensibilité des jeunes oreilles)
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Mes pensées ardentes
Un doigt caressant s’est égaré sur mes lèvres. Il glisse lentement jusqu’à les entrouvrir. Je te vois Lancelot, et je serais Guenièvre, Et je découvrirais, sous tes doigts, le plaisir.
Ton nom s’est égaré dans mon esprit en fièvre, Le murmurer tout bas met le feu à mes flancs. Loin des émois naïfs et des romances mièvres, Je te veux tout autour, je te veux en dedans.
La pensée de tes mains, du mouillé de ta bouche Fait trembler d’émotion l’étendue de ma peau. Des tréfonds de ma chair, si jamais tu me touches, Jailliront des soupirs, comme autant de drapeaux,
Et ils seront un hymne à la gloire de toi, Qui aura sublimé mon corps inassouvi Par la seule pensée que tu pusses être là Et par l’ardente faim que tu en eusses envie.
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