Et nous serons vivants
Nous serons vivants
J'ouvre les yeux sur un matin gris et brumeux
comme tous les matins de tous les jours depuis...
Autour d moi, le vide absolu de ma vie.
Dans mon miroir, le vide absolu de mes yeux.
Tu n'es plus là et pour moi, il n'y a plus rien.
Parceque tu étais tout, ma vie, mon univers,
Mon refuge, mon ciel étoilé, mon mal, mon bien,
Le prince de mes nuits, l'essence de mes vers.
Tu n'as pas eu la chance de pouvoir te battre,
Tu as été fauché, enlevé, effacé.
Contre la maladie, on peut lutter, combattre,
Toi tu as disparu. Ta vie s'en est allée.
Il ne m'a pas été donné d'être avec toi,
De recueillir un dernier souffle, un dernier mot.
Le rien, l'absence est pire que la mort en soi.
Il n'y a pas eu de deuil, même pas de tombeau.
Alors je rôde comme une ombre à la frontière
De ma vie. Je ne suis plus vraiment, mais j'attends
Qu'elle vienne me chercher aussi, la lumière.
Et nous ne ferons qu'un. Et nous serons vivants.
Ce poème n'a rien d'auto-biographique, j'ai voulu explorer le thème de la mort et de l'absence.
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