Un dimanche idyllique
Un dimanche idyllique
Hier après midi, nous marchions ensemble.
Il faisait froid, les champs étaient couverts de neige.
Tu me tenais la main pour ne pas que je tremble.
Les flocons voltigeaient comme dans un manège.
Nous ne parlions de rien, et nous étions si bien.
Le temps est important, le temps tout simplement.
Les chiens faisaient les fous, tournaient en aboyant,
Les enfants s’amusaient, courant sur le chemin.
Nous regardions, émus, notre belle forêt
Se parer lentement, comme une reine fée,
De blanc et d’argenté, de brume et de mystère.
Nous regardions, heureux, la beauté de nos terres.
Un lièvre par ici, galopant dans le blanc,
La trace d’un chevreuil qui venait de passer,
Le lent panache blanc sortant des cheminées,
Le silence et la paix d’un paradis dormant.
Nous avions projeté, après la promenade,
Un bon chocolat chaud devant la cheminée
Et des jeux en famille, des jeux de société.
Il faut se réchauffer, après une ballade.
Lovée dans le cocon de tes deux bras aimants,
Je me sentais enfin rentrée à la maison.
Le seul endroit du monde où en toute saison
Rayonne dans mon cœur un soleil permanent.
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