La-vie-en-Poesie

La-vie-en-Poesie

Essais sur la poésie

La poésie est multiple, y compris pour un même poète ; et j’avais envie d’explorer un peu trois de ses formes.

J’ai commencé par ce qui m’arrive le plus souvent : l’envie de créer, qui commence au hasard et où un sujet prend forme en se mêlant à un fond, choisi au jugé, à tâtons.

 

Etrange, cette envie qui souvent me prend.

Envie d’écrire, de composer, de créer,

N’importe quoi, mais beau, poétique et touchant.

Il me faut un sujet afin de commencer,

Rien qu’un mot, une idée, le début d’une phrase.

Mon imagination s’empare de l’appât.

Mordant à l’hameçon, d’un coup, mon cœur s’embrase.

Les pieds succèdent aux pieds, formant pas à pas,

Des vers délicats, les uns aux autres liés

Par le fond du sujet et par l’accord des rimes,

Et tout ensemble réalisant, la magie.

Incroyable esprit à la puissance sublime,

Je reste médusée face à la poésie.

 

(Som, comme tu vois, diérèse au premier « envie » et pas au second… ce n’est pas idéal, mais je n’avais pas la patience de m’y pencher plus)

 

Puis j’ai voulu explorer la poésie qui commence par la forme et dans laquelle on verse le fond, comme dans un moule, jusqu’à ce que les deux soient unis à la perfection.

Soyez indulgents pour celui-ci, c’est la première fois que je tente une double acrostiche et la difficulté est écrasante.

 
Précieuse est la pensée qui se veut si joliE
Odyssée merveilleuse au pays du défI
Essais et ébauches et recommencementS
Savoureux désarrois jusqu’à l’apothéosE
Infinie volupté des mots, comme un échO
Eclatant, dérisoire qui devient beaucouP
 

Puis finalement, peut être ce que je préfère, le fond pur.

Les mots jetés tels quels, au fur et à mesure de leur apparition, sans recherche. Juste la transcription du cœur.

 

L’encre est le sang de nos âmes.

Il s’écoule de nos veines-mots,

Sur nos pages-vies.

Mais l’hémorragie, bien loin d’être mortelle,

Alimente le souffle qui nous fait tenir.

Anthropophages oniriques,

Nous avons pour subsistance le sang des uns

Qui se déverse dans les autres,

Nos rêves, nos sentiments, nos émotions.

Je me nourris de toi, tu te nourris de moi

Et ensemble nous grandissons

Nous devenons plus riches, plus beaux, plus forts.

Et notre sang coule plus vif et plus épais.



07/03/2013
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