Cavaliers
Encore une acrostiche
Cavaliers
C hevauchons, mon amour, comme en notre jeunesse,
A l’écart des ruées et des populations.
V oyageons lentement, au pas de nos montures,
A pprécions simplement le temps et la nature.
L ibérés des contraintes pesantes des heures,
I l n’y a plus que nous et nos chevaux aimés.
E t nous partons au loin, sans carte ni boussole,
R ien qu’avec le soleil pour diriger nos pas.
S avourons, s’il te plait, le goût de nos vacances.
D électons nous ensemble de la belle errance
E t de cette insouciance qui nous accompagne.
L’ ivresse de nos galops fous dans les prairies,
A mour, te souviens tu de nos premiers voyages?
M arquise allait en tête et ouvrait le passage,
O n se prenait la tête quand on se perdait,
U nis malgré l’orage et les difficultés.
R appelle toi les routes de notre passion…
E t si nous repartions, tous deux, comme autrefois?
T oi, moi, nos chevaux blancs et nos rêves d’enfants…
D évalons les collines et gravissons les cols!
E njambons les ruisseaux, traversons les rivières!
L ’horizon est à nous, il n’est plus de frontière
A franchir au delà de celle des chimères.
L a journée, nous irons sur de curieux chemins,
I nconnus, séduisants, ombragés et sereins.
B éats et fatigués, à l’heure de l’étape,
E tendrons nos corps las et fourbus côte à côte.
R ien ne pourra briser la magie du moment :
T oi, blotti contre moi, auprès du feu de camp,
E t nos chevaux Camargues paissant dans la nuit.
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