Article sans titre
Trac
Le souffle suspendu comme avant de sauter
Dans le vide effrayant où mon cœur s’est jeté,
J’attends, frêle éperdue, le verdict fatal.
Ou ma mort, ou ma vie, dépend de ce final.
Et c’est à chaque fois la même horrible angoisse.
Le doute noie mon cœur, la peur me paralyse.
Je survis, dépendante de votre analyse,
Pantelante, en apnée, quand l’attente décroisse.
Car c’est mon sang, mes heures et tout mon paradis
Que je jette à vos pieds, chaque fois que j’écris.
Et vos avis m’envoient de l’extase au trépas,
Selon que vous aimez, ou que vous n’aimez pas.
Et si ce sont des mots, malhabiles, fardés,
Ce n’est pas moins mon âme qui s’y dissimule.
Je suis ce que je dis, je souffre, je trémule,
Et seul votre agrément peut encor me combler.
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