Ma géhenne
Ma géhenne
J’arpente lentement les sentes du marasme.
Après avoir plongé, après avoir sombré,
M’enfonçant plus profond dans la peine et la peur,
Voilà que je me traîne, cherchant les lueurs
Qui pourraient me guider vers un passage à gué.
Mais mes boulets sont lourds du poids de mes fantasmes.
J’ai si souvent rêvé de ce bonheur sans tache,
De n’être qu’entourée de gens au cœur heureux
Et de nourrir le mien au lait de leurs sourires.
Naïve adolescente qui ne sait grandir.
Souvent, mon cœur s’enflamme, et se consume au feu
De celui qui l’enjôle, et alors je paie cash !
En ces jours de printemps, mon cœur est lourd de peines
Qui ne sont pas les miennes, mais qui me font mal.
La bile amère et grave coulant de vos plaies
Empoisonne les heures où le spleen se complaît.
Je suis peut-être folle, et c’est sûr, anormale,
Malade de vos états d’âmes, ma géhenne.
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