Il est vain
Un autre essai d'acrostiche
Il est vain
Il se débat, son cœur se noie, il va mourir.
Est-il encore en vie, d’ailleurs ? Il ne sait pas.
Un froid de cimetière a signé son trépas.
Océan ! C’est ta faim qui le verra périr.
Que méprises-tu tant dans cet acte sublime ?
Nul n’a plus de courage que ce malheureux.
Ne vois-tu pas la foi superbe qui l’anime ?
Peut-être sera-t’il, cette fois, victorieux :
Franchir l’infinité de tes eaux périlleuses
Sans se noyer, se perdre dans de vains ébats,
En gardant à l’esprit sa passion amoureuse.
Mourir dans les flots sombres, pourtant, sans combat,
C’est ce que tu prévois pour les âmes éprises.
Est il trop fou de croire encore à l’impossible ?
L’homme au cœur naufragé saura fuir ton emprise !
Amour ! Immense Océan ! Rêve inaccessible !
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